« Demi- heure, café des artistes ».
Je balance le texto en mode groupé à Rémi et François, choppe mon sac à dos, mon skateboard, dévale les deux étages et balance ma planche sur le trottoir. En trois poussées je suis lancé et slalome au milieu des rares joggeurs du dimanche matin. Je suis en nage, la chaleur, l’empressement à rejoindre mes meilleurs amis depuis toujours et surtout l’adrénaline dû à l’angoisse qui inonde mes veines… J’accélère encore, j’y suis presque. J’arrive en terrasse, récupère ma planche au vol, je bouscule presque Marie qui se dirige vers mes potes. Je fourre mon skate et mon sac sous la table, jette dessus le Sud-Ouest du matin et montre le gros titre des faits divers aux deux ahuris qui me font face. Je m’effondre sur la chaise le souffle coupé. Pas le temps de se laisser abattre, je respire à fond, salue la jolie Marie, commande un café et un grand verre d’eau, il faut que je me calme. Je me tourne vers mes deux complices. La mâchoire de notre timide Rémi s’est décrochée, ses yeux ronds comme des billes fixent le journal, il a rougi sous le stress et je devine déjà la sueur perler sur son front. François passe la main dans sa tignasse et se frotte nerveusement la nuque en lâchant un chapelet de jurons.
Marie arrive avec son plateau et nous sort hilare : « Bah dites donc, vous trois, un dimanche matin avec ces têtes, c’est une première… ». Elle pose notre commande et rejoint Fred au bar.
Je regarde alentour, personne ne nous espionne, ça y est, je deviens parano. Je rentre la tête dans les épaules, me penche au-dessus de la table et chuchote : « Putain, mais qu’est-ce qu’il lui a pris à Antoine ? ». J’écrase furieusement l’article du doigt. La colère et l’incompréhension s’ajoutent à la peur et je relis l’entrefilet à voix haute, comme pour mieux m’en imprégner. Non, je ne rêve pas ! « A Bordeaux, un jeune homme revient sur les lieux d’un cambriolage… Pour s’excuser ! ». Il l’a fait cet abruti, j’y crois pas…
Hier après-midi, on est allé rendre une petite visite à cette pimbêche de Cathy qui a été plus que peau de vache avec Lily, la copine de François. On voulait juste lui fiche la trouille. On est entré chez elle par le balcon. On s’était dit qu’on allait juste fouiller, mettre un peu le souk, s’en boire une sans rien casser. Quand même, on n’est pas comme ça ! Et puis, la situation nous a échappé je dirai. On s’est dit qu’on allait lui faucher un truc. Pas grand-chose, juste pour se marrer. Moi, j’ai attrapé son cours de chimie et on s’est tiré en rigolant. J’avais rendez-vous avec mon frangin alors on a tous filé chacun de notre côté…
« T’as pris quoi ? » je grommelle à Rémi qui me regarde toujours avec des yeux exorbités. La parole n’est pas encore revenue mais il secoue frénétiquement la tête de gauche à droite. « Quoi ? » je récidive mon regard dans le sien. « Rien… », répond-il enfin. « Quoi, rien ? T’as rien pris, c’est ça ? ». « Non, j’ai rien pris… Je ne savais pas quoi prendre… et puis c’était pas l’idée au début ». Je souffle, excédé, me tourne vers François et me colle juste sous son nez. Lui, je le sais, c’est pas un rigolo. « Et toi ? T’as pris quoi, gros ? ». Silence… Il me jauge par en dessous, la main toujours sur la nuque avec ce petit sourire en coin qui ne me plait pas. La peur revient tout à coup. « Quoi ? » j’interroge de nouveau. Silence… Je flippe, il a fauché quoi le François ? J’essaye de me souvenir, il était où ? Dans quelle pièce ? Non, ça m’revient pas, aucune idée. J’empoigne son t-shirt, toise son sourire satisfait et articule : « Tu as pris quoi ?». « Un flingue » il balance tout à coup goguenard. Alors là, pour le coup, c’est moi qui reste sans voix pendant que Rémi commence à s’agiter sur sa chaise en répétant affolé « Non, non, non… ». Je lui balance une claque derrière la tête et lui grogne de se la fermer, les yeux toujours plantés dans ceux de François. « T’as pris quoi ? ». « Un flingue, j’te dis » répète François. « Il y avait un flingue chez elle, je l’ai pris, voilà tout ! ». « Mais t’es complètement barge ou quoi ? », je lui crache en lui assenant un grand coup dans l’épaule. « On fait quoi maintenant, hein ? » je sonde en les regardant tour à tour. « Et puis, d’ailleurs, vous savez ce qu’il a pris Antoine ? ». Rémi annonce sans hésiter « Son journal… Il a chouravé son journal… ». Ma mâchoire se décroche encore une fois…
Un flingue, un journal, un fichu cours de chimie et … rien…
Mais dans quelle embrouille on s’est fourré ?
Par Melle47
Melle47 nous propose ici un texte qui semble davantage être l’amorce d’une histoire plus longue, qu’une vraie histoire complète. Dès le départ, elle installe un texte rythmé, tendu. Le commencer par cette cavalcade en skate, sous la chaleur, en faisant apparaître les mots « adrénaline » et « angoisse » dès la 6ème ligne, est à ce titre assez efficace. On s’installe d’emblée dans une ambiance un peu poisseuse, un peu polar, qui sied fort bien à l’histoire choisie. L’histoire, justement, peut sembler assez classique, puisqu’il s’agit d’un cambriolage qui n’a pas tourné comme on l’imaginait. Mais il y a deux originalités : la première, c’est que l’un des cambrioleurs est allé s’excuser sans le dire à ses amis (qui le découvrent dans le journal), la seconde, c’est que chaque cambrioleur a volé quelque chose sans que ses complices ne sachent quoi. Ainsi, on est dans un espèce de « puzzle », dans une intrigue ouverte que l’on devine possiblement complexe et riche à l’arrivée. C’est comme si Melle47 nous avait conviée à l’ouverture d’une histoire qui pourrait devenir plein de choses différentes en fonction de ses choix, et dont on connaitrait volontiers la suite… !
Petit détail technique : j’ai été gênée lors de mes lectures (à chaque fois je butte dessus…) sur la temporalité du texte. Si le cambriolage a eu lieu hier après-midi, sachant que le texte se déroule le dimanche matin, je ne vois pas trop comment il est possible qu’Antoine y soit retourné, et qu’il y ait déjà un article dans le journal à ce sujet, en aussi peu de temps. Ça me semble peu crédible que les choses se soient faites aussi vite, si ? C’est un détail, mais c’est un détail d’importance, car dans les intrigues façon « polar », il faut vraiment que tout s’emboîte de manière très précise, sinon le château s’écroule et c’est dommage. Pour le reste, il y a je trouve une dissonance de fond et de forme, un peu (mais qui serait peut-être estompée si on avait la suite du texte). C’est comme si finalement, tu installais presque « trop » d’angoisse, « trop » de suspense pour les éléments que tu nous donnes ensuite, je trouve. Du coup, je suis restée sur ma faim. J’aime vraiment bien ta scène de début, qui nous met en haleine, et puis… Ben finalement, on a 4 branquignoles qui n’ont pas franchement braqué la banque de France non plus. Alors certes, il y a un flingue dans l’histoire. Mais il y a aussi « rien », « un cours de chimie », et un « journal ». C’est pas le casse du siècle… ! Du coup, à la réponse « dans quelle embrouille on s’est fourré ? », j’ai presque eu envie de leur répondre « bon ben vous allez vous faire tirer les oreilles sérieusement, mais ça n’est pas si grave ». Alors que j’attendais justement quelque chose de « grave » vu le début « sur les chapeaux de roues » du texte. Alors à réfléchir, si tu arrives à distiller un peu plus de possible « gravité », ou des implications un peu plus « tentaculaires » à leur cambriolage, pour que la tension que tu installes au début garde sa légitimité jusqu’à la fin.
Je suis entièrement d’accord avec toi Gaëlle sur le coup du casse un samedi après-midi avec un entrefilet dans le journal un dimanche matin. Cela sous entend qu’Antoine,qui dans mon esprit a lu le journal et c’est pour cela qu’il le rend et s’excuse, l’a effectivement lu… que la police soit intervenu et que les journalistes se soient rendus (un samedi soir?) sur le casse qui n’est pas celui de la Banque de France! Peu crédible… Je vais arranger ça!
En revanche pour le reste, je ne sais pas… Certes, le soufflet retombe un peu après un démarrage sur les chapeaux de roues, mais mon narrateur à réellement peur (après tout c’est la première fois qu’il a affaire à la police!). Et puis, j’ai voulu 4 personnages très différents et 4 larcins qui leur ressemblent et très certainement les 4500 caractères vous ont laissés en dehors de la suite que j’avais en tête.
Je me lance et essaie d’écrire quelques paragraphes de plus, mais j’avoue que je ne sais pas bien encore ou cette histoire va me mener…
(présentation de Melle47)
Je me lance dans l’aventure, c’est une première dont j’attends beaucoup.
(Version 2)
« Demi- heure, café des artistes ».
Je balance le texto en mode groupé à Rémi et François, choppe mon sac à dos, mon skateboard, dévale les deux étages et balance ma planche sur le trottoir. En trois poussées je suis lancé et slalome au milieu des rares joggeurs du dimanche matin. Je suis en nage, la chaleur, l’empressement à rejoindre mes meilleurs amis depuis toujours et surtout l’adrénaline dû à l’angoisse qui inonde mes veines… J’accélère encore, j’y suis presque. J’arrive en terrasse, récupère ma planche au vol, je bouscule presque Marie qui se dirige vers mes potes. Je fourre mon skate et mon sac sous la table, jette dessus le Sud-Ouest du matin et montre le gros titre des faits divers aux deux ahuris qui me font face. Je m’effondre sur la chaise le souffle coupé. Pas le temps de se laisser abattre, je respire à fond, salue la jolie Marie, commande un café et un grand verre d’eau, il faut que je me calme. Je me tourne vers mes deux complices. La mâchoire de notre timide Rémi s’est décrochée, ses yeux ronds comme des billes fixent le journal, il a rougi sous le stress et je devine déjà la sueur perler sur son front. François passe la main dans sa tignasse et se frotte nerveusement la nuque en lâchant un chapelet de jurons.
Je regarde alentour, personne ne nous espionne, ça y est, je deviens parano. Je rentre la tête dans les épaules, me penche au-dessus de la table et chuchote : « Putain, mais qu’est-ce qu’il lui a pris à Antoine ? ». J’écrase furieusement l’article du doigt. La colère et l’incompréhension s’ajoutent à la peur et je relis l’entrefilet à voix haute, comme pour mieux m’en imprégner. Non, je ne rêve pas ! « A Bordeaux, un jeune homme revient sur les lieux d’un cambriolage… Pour s’excuser ! ». Il l’a fait cet abruti, j’y crois pas…
Mais qu’est-ce qu’il s’est passé dans sa tête…
Jeudi après-midi, le prof d’éco était malade et ensuite, on a séché le cours d’anglais. Tous les quatre, on avait décidé de profiter de ce moment-là pour rendre une petite visite à cette pimbêche de Cathy qui a été plus que peau de vache avec Lily, la copine de François. On voulait juste lui fiche la trouille. On est entré chez elle par le balcon. On s’était dit qu’on allait juste fouiller, mettre un peu le souk, s’en boire une sans rien casser. Quand même, on n’est pas comme ça ! Et puis, la situation nous a échappé je dirai. On s’est dit qu’on allait lui faucher un truc. Pas grand-chose, juste pour se marrer. Moi, j’ai attrapé son cours de chimie et on s’est tiré en rigolant. J’avais rendez-vous avec mon frangin alors on a tous filé chacun de notre côté…
Vendredi, on n’a pas eu trop l’occasion de revenir sur ce fameux truc qu’on a pris. D’abord, parce que le bahut est grand, qu’on n’est pas dans les mêmes classes avec pas les mêmes emplois du temps. Et puis, j’avoue qu’on avait l’oreille plutôt tendue sur les ragots des filles, plus intéressés à capter ce qu’en racontaient Cathy et ses copines. C’est vrai, maintenant que j’y pense, Antoine, il avait l’air bizarre et pas très bavard. Merde, si j’avais su…
Marie arrive avec son plateau, me ramenant tout à coup à la réalité. Elle nous sort hilare : « Bah dites donc, vous trois, un dimanche matin avec ces têtes, c’est une première… ». Elle pose notre commande et rejoint Fred au bar.
« T’as pris quoi ? » je grommelle alors à Rémi qui me regarde toujours avec des yeux exorbités. La parole n’est pas encore revenue mais il secoue frénétiquement la tête de gauche à droite. « Quoi ? » je récidive mon regard dans le sien. « Rien… », répond-il enfin. « Quoi, rien ? T’as rien pris, c’est ça ? ». « Non, j’ai rien pris… Je ne savais pas quoi prendre… et puis c’était pas l’idée au début ». Je souffle, excédé, me tourne vers François et me colle juste sous son nez. Lui, je le sais, c’est pas un rigolo. « Et toi ? T’as pris quoi, gros ? ». Silence… Il me jauge par en dessous, la main toujours sur la nuque avec ce petit sourire en coin qui ne me plait pas. La peur revient tout à coup. « Quoi ? » j’interroge de nouveau. Silence… Je flippe, il a fauché quoi le François ? J’essaye de me souvenir, il était où ? Dans quelle pièce ? Non, ça m’revient pas, aucune idée. J’empoigne son t-shirt, toise son sourire satisfait et articule : « Tu as pris quoi ?». « Un flingue » il balance tout à coup goguenard. Alors là, pour le coup, c’est moi qui reste sans voix pendant que Rémi commence à s’agiter sur sa chaise en répétant affolé « Non, non, non… ». Je lui balance une claque derrière la tête et lui grogne de se la fermer, les yeux toujours plantés dans ceux de François. « T’as pris quoi ? ». « Un flingue, j’te dis » répète François. « Il y avait un flingue chez elle, je l’ai pris, voilà tout ! ». « Mais t’es complètement barge ou quoi ? », je lui crache en lui assenant un grand coup dans l’épaule. « On fait quoi maintenant, hein ? » je sonde en les regardant tour à tour. « Et puis, d’ailleurs, vous savez ce qu’il a pris Antoine ? ». Rémi annonce sans hésiter « Son journal… Il a chouravé son journal… ». Ma mâchoire se décroche encore une fois…
Un flingue, un journal, un fichu cours de chimie et … rien…
Mais dans quelle embrouille on s’est fourré ?
Je secoue la tête, je panique, on fait quoi là ? La police est au courant. Ils ont vite pigé qu’Antoine n’était pas tout seul dans l’appart, dans l’article il est dit qu’on cherche encore les complices. Au moins Antoine ne nous a pas dénoncé. Mais qu’est-ce qu’il lui a pris, je ne cesse de me répéter ? Les bières qu’on a laissées là-bas en plus du bazar. Merde, on n’a pas pensé aux empreintes. Tout s’embrouille dans ma tête, faut que je rentre, que je me mette au calme et que je réfléchisse à tout ça.
Je me lève, implore à mes potes de faire profil bas et d’agir comme si de rien n’était. « Antoine n’a rien dit, sinon ils nous auraient déjà chopés. On s’verra demain au bahut, RDV à la cafèt à 12h00. Faut que je réfléchisse là ». Mince, encore une chose, je me tourne vers François, me penche et m’approche de son oreille « Il est où ce flingue maintenant ? Et puis d’abord, pourquoi il y avait un flingue chez cette meuf ? » « Je l’ai refourgué à la bande à Max. J’avais une dette. Dès que je l’ai vu chez Cathy, j’ai su c’que j’allais en faire, je l’ai plus. T’énerves pas mec, je suis pas un bleu, y’a pas moyen de savoir d’où il vient » il me dit, sûr de lui. Merde, si François c’est pas un rigolo, alors Max c’est carrément l’enfer. Ce type est mauvais comme le diable. « J’espère bien » je lui réponds, agressif. « Et surtout, tu continues à la fermer. » je lui assène encore en enfonçant mon index dans son thorax. « Ça va, ça va, lâche-moi un peu » me reprend-il vivement en écartant mon bras d’un violent coup de main. « Je sais encore c’que j’fais, fou moi la paix, mec ». Il se lève et ajoute en se tirant « Allez, moi, je rentre. On s’voit demain. T’invites, tu payes mec » ajoute-t-il en me laçant un de ces petits sourires en coin par-dessus son épaule.
Rémi ramasse sa besace me répète qu’il est désolé et s’en va l’air lourd. Je vais régler nos consos, fait une bise à la jolie Marie, lui souhaite un bon dimanche et me casse moi aussi.
Pas envie de rentrer, je garde mon skate sous le bras et rentre chez moi d’un pas lent.
…
(Bon, je vais peut-être m’arrêter là…
Dans mon idée, Rémi est un gars sympa, un peu geek, fils unique d’une famille d’immigrés chinois qui a la pression des parents pour être “le meilleur”. Il flippe, mais finalement n’a rien pris. Il suit son ami Zach (mon narrateur), s’en tient à ce qu’il dit et lui fait entièrement confiance, c’est son meilleur pote depuis qu’il a débarqué en France. Sa famille ne lui pardonnerait pas son geste, la pression du renvoie au pays lui fait peur.
François, qui n’est pas rigolo, l’est finalement encore bien moins que ce que nous en a décrit Zach. Il a gardé le flingue et manigance un truc vraiment pas clair contre la fameuse ”bande à Max“. Une histoire de dette !
Antoine a lu le journal de Cathy. Il y retourne, lui rend et s’excuse… C’est une autre histoire…
Et puis pourquoi Cathy a prévenu les flics si elle cachait un flingue chez elle… Encore une autre histoire…
Enfin, Zach, qui habite seul dans un petit appart loin de ses parents et de sa famille d’artistocrates riches a aussi bien des choses à cacher. Peut-être que, monté contre ses parents dont il n’accepte ni la richesse, ni l’indifférence à son endroit, il aurait déjà eu des embrouilles avec la justice et serait en quelque sorte en probation ?)
Bonjour Melle, j’ai adoré ton début, le mouvement, la vitesse, j’avais vraiment l’impression d’être redevenu un ado filant à toute vitesse sur son skate ! La répétition de la question « T’as pris quoi ? » fait vraiment monter la tension dramatique, très efficace. Je n’aurais pas utilisé l’expression « voilà tout » qui fait un peu trop langage soutenu dans la bouche d’un ado mais plutôt « c’est tout ». L’intrigue commence vraiment très bien, c’est haletant, mais on attend une suite avec impatience, bravo !
Quelle histoire ! Je pense que le journal local aurait même consacré les gros titres à un tel événement, plutôt qu’un petit article de dernière page. J’ai apprécié de sentir ces jeunes perdre le contrôle de la situation. On sent qu’ils ont glissé doucement et collectivement, et qu’il s’en est fallu de peu pour que rien de tout cela n’ait lieu et que personne n’en sache jamais rien… En lisant ton texte, j’ai eu l’impression d’un engrenage qui s’emballe. On sent bien, dans ta deuxième version notamment, que tu as pensé chacun des quatre copains !
Ce fait divers est réellement tiré du Sud-Ouest d’il y a deux semaines… Il l’a vraiment fait! l’un des cambrioleurs est retourné s’excuser…