Texte de Khea – « Invitation » *
Il y a une éternité que je n’ai pas remis les pieds ici, et pourtant ce n’est pas encore assez. Je suis devant Ta maison. Le portail est là, à quelques
Atelier d'écriture de fictions par Francis Mizio
Il y a une éternité que je n’ai pas remis les pieds ici, et pourtant ce n’est pas encore assez. Je suis devant Ta maison. Le portail est là, à quelques
Assise dans le vieux rocking chair en rotin, un coussin mœlleux sous la nuque, je les attends. Ils m’ont appelée la semaine dernière pour me prévenir de leur visite. Lundi
Le car entre dans Acy-en-Multien par la vieille route de Meaux, en bas du village. Il tourne à droite pour monter la Grande Rue où son arrêt l’attend, en haut,
> Lire la suiteTexte de Khea – « Été 1945 – Acy-en-Multien – Oise » *
C’est une vraie fournaise. On a pourtant baissé les stores, laissé les portes et fenêtres ouvertes de chaque bureau pour tenter de créer un courant d’air. Initiative improductive, la canicule
Extérieur jour, femme âgée, cheveux blancs, en chignon, proche des 80 ans, assise à une table de jardin.
Des talons martèlent le parvis de l’église Saint Étienne. Ils battent la cadence, tels des roulements de tambour, annonciateurs de troupes en marche venant livrer bataille. Ils sont au diapason
Le douzième coup de minuit vient de sonner, le compte à rebours est sur zéro…
Journée de grève, une rame de métro sur trois. J’attends depuis dix bonnes minutes sur le quai de la station Place d’Italie, la première de la ligne 5, direction Bobigny
Il n’y a pas un bruit dans la cuisine, il est encore tôt. Ils sont assis face à face, chacun à sa place d’un côté de la table. Elle le
Paris, mars 1898 L’après-midi avait cédé sa place au début de soirée, Léonce quittait son lieu de travail, le siège social de la Société Générale au 54 rue de Provence
La nuit était encore là pour quelques heures mais ma mère et moi étions déjà debout, habillées, coiffées. Nous partions pour la première fois en grandes vacances d’été, une surprise
Le 26 juillet 1928, à Acy en Multien, petit bourg de l’Oise, aux premières heures du jour, on entendit se mêler aux meuglements et béquètements le cri d’un nouveau-né dans