Alors nous y voilà. Et je suis bien contente de vous retrouver pour cet atelier d’été à la « foulée » un peu différente.
Nous avons donc un mois devant nous, et 4 étapes, pour aboutir à un texte un peu plus long et donc plus élaboré que ce qui se passe d’habitude par ici.
Nous allons donc en profiter. Et prendre notre temps !
Proposition n°1 (15 juillet)
Je vous propose de commencer votre texte avec la contrainte de n’y faire intervenir qu’un seul personnage, maximum, qu’il soit principal ou secondaire. Il peut aussi n’y en avoir aucun. C’est vous qui verrez.
A un moment du texte, que vous choisirez librement, vous devrez aussi faire figurer la phrase « c’est ici, à cet instant, que tout a commencé ».
Vous l’avez compris, je pense : je vous propose de commencer par poser un cadre, un lieu, une ambiance. Accrochez-nous, donnez-nous envie, étonnez-nous, sans réellement encore déployer l’ensemble de votre intrigue (que vous n’êtes d’ailleurs pas du tout obligé d’imaginer dès maintenant). Ne vous focalisez pas sur d’éventuels personnages, mais créez un écrin pour votre histoire. Placez vos pions, de lieu, de style, d’atmosphère, mais retenez-vous un peu. Il ne s’agit pas forcément d’être purement descriptifs, vous pouvez jouer sur des effets de zoom, mettre en avant un détail, une odeur, un objet… Que sais-je. A vous d’imaginer !
C’est parti ?… C’est parti !
Bonne écriture à tous!
Petite précision : les commentaires sont ouverts sur ce post de proposition, et le resteront au fil de ce mois d’écriture et des rajouts de propositions. Cela permet, si vous le souhaitez, d’échanger des choses « globales », sur les propositions, sur les textes, sur les angoisses de pages blanches ou sur les enthousiasmes d’écriture, sur votre état d’esprit d’écriture… tout ce que vous aurez envie/besoin de partager autrement que précisément sur un texte, à n’importe quel moment. Bref, cela nous permettra de rester en lien encore plus que via les commentaires sur les textes !
Proposition n°2 (22 juillet)
Vous avez maintenant un bel écrin pour y glisser une intrigue. Nous l’avons vu, nous avons échangé dessus : chacun a fait différemment, et les pistes sont variées d’un participant à l’autre. Tant mieux!
Vous allez maintenant pouvoir développer votre histoire, chacun à votre manière. Je vous propose de garder comme ligne directrice de votre intrigue le thème (volontairement vaste) de la « différence ». Qu’elle soit subie, choisie, assumée, rejetée… à votre guise.
La première proposition mettait l’accent sur le contexte, je vous propose maintenant de mettre le focus sur l’un des personnages que vous allez déployer dans ce décor, et autour de ce thème. Bien évidemment, il ne s’agit pas de le « séparer » du fil de votre histoire, mais juste de lui donner pleinement corps. Je vous propose donc de faire en sorte que soit la couleur de ses yeux, soit la couleur de ses cheveux (que bien évidemment, vous nous donnerez) joue un rôle essentiel dans votre texte.
Proposition N°3 (29 juillet)
Voici déjà la 3ème proposition de cet atelier d’été. Hein, quoi, c’est vrai, déjà ? Non mais pfiuuuuuhhhh, le temps passe vite, non ?
Alors il ne s’agit pas encore de finir vos textes, mais il s’agit de commencer à y penser tout doucement. Ne pas se retrouver avec 12 portes à fermer, la semaine prochaine, pour pouvoir finir de manière cohérente.
Je vous propose donc, cette semaine, de poursuivre vos textes en vous projetant déjà un peu vers l’idée de la conclusion. Et pour ce faire, à défaut d’entrevoir une fin précise, je vous propose de choisir si ce sera une fin « positive », ou « négative » (avec, bien entendu, tout ce que ça peut avoir de subjectif, ce qui est positif pour l’un pouvant être négatif pour l’autre. Et on peut aussi jouer de l’ironie et du mordant. Mais tant mieux ! Disons juste que ce choix vous projettera dans cette perspective et mettra votre créativité au travail avec cet objectif).
Et pour que nous sachions quel est votre choix, je vous propose de nous le dire, en introduisant la phrase « Après pas mal d’incertitudes, il devenait évident que tout ceci finirait mal/bien » (vous pouvez bien évidemment accorder le verbe au temps qui convient à votre narration !).
Cette troisième proposition, après un passage par le décor, puis par le personnage, vous invite donc à travailler spécialement sur la temporalité de votre texte. En vous demandant d’anticiper « en partie » la tonalité de la fin à venir, je vous propose en fait de jongler un peu avec le temps, façon « flash forward » (pour changer un peu des plus traditionnels flash-back, déjà utilisés spontanément dans l’atelier, d’ailleurs). Il s’agit de donner un petit coup de canif dans la linéarité. A vous de juger jusqu’où vous allez rentrer dans ce jeu de distorsion temporelle, jusqu’à quel point vous nous donnerez des indices sur la fin à venir, sans nous la dévoiler vraiment.
Proposition n°4 (5 août)
Nous voici donc au terme de ce travail estival… Mais avant de repartir chacun de notre côté, il s’agit de finir les choses proprement, tout de même !
Vous avez, toutes et tous, des textes déjà construits et bien avancés. Il s’agit maintenant de « boucler la boucle », avec le plus de cohérence possible, ce qui n’empêche pas quelques petites surprises de dernière minute (niark niark niark)… Alors je vous propose, pour boucler cet atelier, une double contrainte :
- Chacun d’entre vous doit garder la première phrase de son texte « version 3 » déjà en ligne. Le reste peut changer, mais pas cette première phrase. Et cette phrase devra également revenir en dernière place, pour conclure le texte.
- Je vous propose d’introduire également, où vous le souhaitez, la phrase suivante : « Il/elle pensa, agacé/amusé, que jusqu’au bout, il y aurait eu des imprévus dans cette histoire ». A vous de choisir entre « il » et « elle », et entre « amusé » ou « agacé ». Et comme précédemment, vous pouvez bien évidemment adapter le temps de conjugaison à votre narration. A vous aussi de gérer dans votre texte la notion « d’imprévu » ainsi introduite.
A nouveau, vous pouvez bien évidemment modifier le texte à votre guise (hormis, donc, la première phrase… !)
Profitez de cette dernière étape pour relire, « lisser » votre texte, vérifier sa cohérence globale, ajouter tel détail vers le début, supprimer tel autre vers la fin… Ne vous focalisez pas nécessairement sur la « longueur », mais sur sa « tenue » finale. Vous êtes tous en très bonne voie, c’est pourquoi je me permets ce petit conseil de « visez la qualité » en plus du reste. 😉
Bonne écriture à tous!
Comme les autres fois, merci de me renvoyer un fichier complet, contenant l’ensemble de votre texte. Le texte doit faire maximum 18000 caractères espaces comprises.
A envoyer sous forme d’un fichier .doc ou .txt (pas de pdf, merci) avant lundi 8 août 18h à gaelle@ecrire-en-ligne.net
youpi c’est parti ! Je laisse un peu décanter d’ici demain
Bon ben moi je galère, j’ai du mal à changer de format de texte et à trouver une « intrigue » qui puisse être poursuivie sur les 3 prochains ateliers… C’est normal?
Oui, Ariane, c’est normal. C’est aussi pour ça que je vous proposais de changer un peu, parce qu’écrire toujours au même format peu finir par « figer » un peu les choses, du moins en première intention, et c’est chouette de se dérouiller un peu 😉 .
Ne t’inquiète pas, ça va venir. Et ne te projette pas forcément d’emblée dans une histoire, une intrigue, quelque chose « qui puisse être poursuivi », comme tu dis. Laisse venir ce que tu as envie de laisser venir sur cette proposition là, sur ce premier format. Il sera toujours temps de rebondir après pour la suite (et n’oublie pas que moi aussi, je vais intervenir pour vous aider à rebondir, justement).
Galère pour moi aussi. J’ai changé souvent d’avis et finalement j’ai laissé tomber l’intrigue. Je pars juste sur « l’écrin » comme tu dis Gaëlle, sans aucune idée de ce qu’il va se passer ensuite
Est ce qu’une référence à un autre personnage équivaut à faire intervenir un deuxième personnage?
Je dois avouer que je galère aussi, je ne sais pas quand m’arrêter dans ce premier texte, trop en dire ou pas assez…
Ça me rassure la réaction d’Ariane et ta réponse Gaëlle, car j’ai le même sentiment ! La difficulté de changer de façon d’écrire et la difficulté à me projeter…. Le côté juste posage de cadre m’est difficile aussi. Mais c’est intéressant comme challenge 🙂
S’il y a besoin de faire juste une référence à un second personnage, fais-le, mini697. Ne jamais oublier qu’on est quand même là pour s’amuser, si ça te permet d’avancer, pas de soucis. Je ne suis pas une instit et je ne vais pas écrire « hors sujet » en rouge dans la marge 😉
Et faites-vous confiance, vraiment… C’est un peu exprès que je vous propose ce début « décalé ». L’intérêt de travailler de manière un peu différente, c’est justement… De travailler différemment! Si on repart d’emblée dans des rails connus, c’est moins riche à l’arrivée comme expérience d’écriture, je pense. Je comprends que ça vous déstabilise, mais si je vous le propose, c’est que je sais fort bien que vous avez tous la capacité à « lâcher » pour aller chercher d’autres choses qu’à votre habitude 😉 . Je le redis: faites vous confiance, vraiment! Comme le dit Groux, c’est un challenge, et ça peut sembler difficile à démarrer, mais le but est que ça vous emmène par d’autres chemins, un peu, aussi. Faites vous confiance et laissez-vous faire par votre écriture, même si vous trouvez ça non abouti, bizarre, même si vous ne voyez pas ce que ça va donner ensuite. Rappelez-vous que ce texte va évoluer, être retouché, complété, que vous aurez d’autres regards pour aider aussi.
haut les coeurs! 😉
Merci pour ta réponse Gaëlle qui m’encourage ! Et merci Pilly, Mini et Groux qui me font me sentir moins seule^^. En effet, c’est un challenge !
Dans le registre Hors Sujet, je pense que je vais poser davantage que le cadre et on verra pour la suite 😉
Je crois qu’on est toutes dans la « même galère »…ici c’est plutôt : est ce que je pose un cadre sans avoir d’idée d’histoire précise derrière? ou j’ai déjà mon idée de récit, et cette petite coquine de Gaëlle va venir tout bouleverser….
Du coup, ce que je trouve difficile là tout de suite pendant que j’écris, c’est la longueur du texte en description d’ambiance. J’ai peur d’être un peu trop redondante ou trop lourde dans ma façon d’écrire.
Et je rejoins Schiele sur le dilemne cadre/idée préconçue !
Je suis comme toi Groux, du coup je pense que ce premier texte sera plus court
C’est une option tout à fait recevable, de faire plus court! 🙂
j’ai fait comme toi, mini697. Ce premier texte est assez court car, comme Groux, j’avais peur d’ééééétiiiiiirer trop le texte
(je rigole sous cape, parce que c’est exactement ça qu’il faut faire, se faire confiance, quitte à faire plus court, ou pas comme d’hab, ou en trichant un peu… Youpi, vous y êtes! Bravo! 😉 )
Whaaaa! Mais j’ai raté plein de trucs! Je me suis connectée hier matin avec l’ordi et après j’ai juste gardé mon carnet! Du coup je ne réagis que maintenant! Moi aussi j’ai galéré++++ avec ce (gros) changement! Finalement j’ai transpiré, j’ai barré, j’ai cogité++++ et je suis toujours insatisfaite de certains trucs… Le temps d’écriture plus court impose une certaine « spontanéité »à l’écrit … et de fait tout ce qui va avec ! A voir ce que ça donnera au moment de l’envoi! en tous les cas, je trouve que cette porte ouverte des commentaires avant la publication est à la fois riche, rassurante et nous permet de revoir des choses avant l’envoi… c’est chouette je trouve!
Je vous laisse découvrir les textes avant de commenter à droite ou à gauche, mais encore une fois, chacun a fait à sa manière, et encore une fois, il y a plein de choses différentes, riches, originales, ouvertes (pensez donc, ça va de la paire de chaussure à une morte…). Je me suis régalée à vous lire!
N’hésitez pas à commenter vous-mêmes, hein, rappelez-vous que je n’ai pas la primeure dans cet atelier d’été!
Bon je découvre que c’est ici que ça se passe… J’ai aussi été « dérouté » par les « consignes » ayant mon idée globale mais sans trouver les mots collant à l’idée ! affaire à suivre 🙂
Eh ben c’est un véritable un éventail de textes ! C’est drôle de voir les idées si différentes de chacun !
Oui, c’est super chouette, à chaque fois, de voir toute la palette de textes super différents produits à partir d’une même proposition. ça marche à tous les coups, c’est magique! 😉
Bon bon bon… Hé, mais on est déjà vendredi! Z’êtes prêt pour la suite des réjouissances? RDV en fin d’après-midi pour la mise à jour du post de proposition? 😉
(la vache, en fait, j’adore faire des teaser tous pourris, je crois. Honte sur moi^^)
Le teaser marche bien ! Ce matin, je me suis (doublement) dit : cool on est vendredi !!!!
Et hop, c’est reparti!
Bon, bon, bon…. Voilà, voilà, voilà….hum hum….C’est parti donc !
Youpiii! Ca me plait ce 2ème opus, on rentre dans le vif du sujet !
Rah, les affres de l’écriture ! avoir écrit une première version, se dire que ça ne colle pas et avoir une nouvelle idée ce soir ! Elle ne pouvait pas venir dans l’après-midi, histoire d’avoir un peu plus de temps !!! Mais quel challenge cet atelier 🙂
oulala j’y arrive pas du tout ! J’ai encore un peu de temps ce matin mais je sais vraiment pas quoi faire de cette couleur de cheveux ou de yeux dans l’histoire et surtout que ça ait de l’importance….
J’y arrive pas non plus, je ne me sens pas inspirée par la double consigne difference / yeux – cheveux. Donc j’ecris, j’efface, je me lance dans des paragraphes sans queue ni tete, impossible de me satisfaire de la moindre phrase et idee..
je me sens moins seule ….merci mini697
Courage! N’oubliez pas qu’un thème peut s’interpréter de plein de façon différentes (il peut y avoir plein de choses « différentes » dans une vie, et dans une histoire aussi ^^). Quand à la couleur des yeux ou des cheveux, l’idée est que vous vous arrêtiez un peu sur votre personnage, pour qu’on s’y arrête aussi un peu avec vous. Si vous vous sentez trop coincés par le fait que ça soit « important » dans le texte, restez sur l’anecdotique (l’important viendra peut-être plus tard dans le déroulé du récit 😉 )
Et hop, les textes « version 2 » sont en ligne. Mais je m’insurge: vous vous êtes donné le mot, avec les yeux vairons, ou bien? 😉
Hommage collectif à David Bowie
En effet, c’est fou ces yeux vairons!!
Notez que pour l’hommage à Bowie, à titre perso, ça me va: j’aimais beaucoup cet espèce de fou génial. 😉
Et on notera à nouveau que malgré le sentiment de ne pas « y arriver », vos textes se tiennent vachement bien et plaisent drôlement 🙂 .
Vous êtes toujours d’attaque? On continue? Bon, ben on continue, alors! 🙂
Pas évident cette 3ème proposition. Car j’ai trouvé l’idée de la fin, mais il me faut donc l’entre deux, car cette fin arrivera forcément pour la 4ème proposition. Et du coup, j’ai l’impression de tourner un peu en rond car je reste trop focalisée sur cette idée de fin….
J’ai l’impression de diluer un peu cette troisième partie pour arriver jusqu’à la fin. Je ne sais pas si c’est ce que tu veux dire Groux
C’est là qu’il faut que j’avoue des trucs, un peu quand même: je suis ravie de cette remarque ;-). Non pas pour le plaisir de vous embêter (je ne suis pas cruelle à ce point), mais parce que c’est à mon sens un des intérêts de cet atelier d’été: vous permettre d’éprouver, et de vous approprier, le « qu’est ce qu’on fait quand on a de l’espace pour écrire ». On me dit souvent, dans les ateliers mensuels, qu’il a fallu couper le texte, c’est court, ce serait chouette de pouvoir écrire plus long… Or écrire plus long, c’est aussi parfois une contrainte, ce n’est pas « que » plus de liberté. Ce rythme différent, il faut l’apprivoiser, justement pour ne pas « remplir » ou diluer, mais pour utiliser cet espace à des fins qui servent le texte: apporter une ambiance, un personnage secondaire, un rebondissement, etc… C’est un exercice que l’on pourrait faire: avec un même début, une même fin, certains écriraient une histoire tout à fait linéaire, d’autres penseraient une intrigue à trois rebondissements. Il y a mille et une façons d’écrire « long », de la description Balzacienne de plusieurs pages (perso, je ne suis pas fan 😉 ) au thriller qui dépose page après page toutes les clés pour de multiples rebondissements à venir. Au milieu de tout ça, on a le droit de choisir sa foulée 😉 .
Ne vous laissez pas « piéger » par la fin que vous envisagez, offrez-vous tous les détours que vous souhaitez avant d’y arriver (c’est l’été, que diable, les petits chemins de campagne, c’est mieux que les autoroutes!)
Laurent, on dirait que tu as insufflé un vent de non « puribondité » ;-)!
Eh oui Ariane ! A coté de ce que j’ai lu, je fais Barbara Cartland !
J’aime bien voir comment nos textes peuvent s’influencer les uns les autres, contrairement à un atelier classique 😉
Moins de sucre, plus de stupre ! 😉
J’ai ADORE l’expérience, elle aura bercé d’une très jolie façon une partie de mon été. J’ai aimé être déstabilisée et stimulée par les propositions d’écritures. Mon imagination a trépidé , mais mon texte me sort par les trous de nez à force de le lire, le relire. Je n’ai plus aucun recul dessus. ça vous fait ça aussi à vous???
ouais j’ai eu envie de mettre le feu au hameau béarnais avec les 4 dedans 😉
Quand je signe un bon à tirer de bouquin, après avoir corrigé le manuscrit avec l’éditeur (manuscrit que j’avais moi-même auparavant corrigé et relu environ 4356 fois), je suis généralement persuadée que le livre est absolument nul, sans intérêt, que personne ne le lira, et pour ce qui me concerne, je ne le lis plus JAMAIS pendant au moins 2 ou 3 ans 😉
C’est marrant, on n’a pas tous compris de la même façon « la première phrase de votre texte version 3 » 😉
Je me suis fait la même remarque. Ce serait intéressant de savoir si c’est une « compréhension différente », comme tu dis, Pilly, ou un bout de contrainte finalement oublié au fil de la plume 😉
Non non, pas oubliée du tout ! Pour certains, c’était la toute première phrase du texte et pour d’autres c’était la première phrase de leur troisième partie !
Raaaaaa, mais c’est fou, je n’avais même pas tilté que pour certains, c’était le début de leur 3ème partie…! En fait, quand j’ai lu les textes, j’ai trouvé que pour tous, il y avait de fait une « ambiance » de boucle qui se boucle, et du coup, à la première lecture, j’ai eu le sentiment que la proposition était respectée. Puis j’ai relu, je me suis dit que pas toujours (parce qu’effectivement, j’avais imaginé que c’était la première phrase du texte global, comme quoi mon intention n’était pas claire 😉 ). Alors que finalement, si, mais d’une autre manière pour certains.
Moralité: l’écriture n’a pas fini de me surprendre. 🙂
Moralité 2: je mets un temps fou à rédiger et relire les propositions, mais ça ne suffit pas forcément à ce qu’elles soient « claires » (mais en même temps, j’aime tellement l’idée qu’on puisse s’en saisir de manière différente que ça me va tout à fait comme ça ^^)
Mince, j’avais vraiment compris que c’était la 1ere phrase du texte 3! Comme quoi ! En tt cas, j’ai adoré cet atelier ! Ce fut une belle aventure !!!!
Je suis super déçue de ne pas avoir pu aller jusqu’au bout de l’atelier. Je suis tjs hospitalisée et pas en mesure d’achever mon texte avant vendredi. Je le finirai quand je serai en état.. La dynamique sera différente mais ce sera tjs ca 🙂
En attendant je vais lire les votres avec attention et merci pour les bonnes ondes Gaëlle !
Prends soin de toi, c’est le plus important!
oui Mimi take care!!!
mais pour le coup, je me sens hyper neuneu : par quoi fallait il vraiment finir son texte? ( la chaleur niçoise me ramollit le bulbe sévèrement)
L’idée que j’avais, en rédigeant la proposition, c’était que vous gardiez la première phrase de votre texte tel qu’il était publié sur le site la semaine dernière, en gros (est-ce que c’est plus clair si je le dis comme ça?). Mais j’aime bien que certains aient compris autrement, pas de soucis 🙂
moi, j’ai une petite question de curieuse pour tous les participants : vous aviez en tête cette évolution possible pour votre texte (dans les grandes lignes) dès le départ ou pas?
Et pareil pour Gaëlle^^, tous tes intitulés étaient rédigés d’emblée ou tu les as ajustés au fur et à mesure?
Héhéhé… Et bien non, je n’avais rien rédigé d’avance, Ariane, j’ai bossé aussi au fil du mois, comme vous! J’avais préparé environ 250 scénarios de progression possible (non, je n’exagère pas, pourquoi? Ah, ça se voit que je suis mariée à un marseillais? 😉 ), mais pour que ça fonctionne, il a fallu ajuster le tir (une grande partie des « étapes » imaginées avant ne fonctionnait pas, parce que, par exemple, certaines contraintes possibles étaient déjà utilisées spontanément dans certains de vos textes, ou impossibles à intégrer compte tenu de la tournure que ça prenait, etc…). Bref, j’ai ajusté le tir au fur et à mesure, en essayant de trouver des choses qui vous fassent tous « avancer », qui soient possibles et riches pour tout le monde, qui ne soient pas redondantes avec vos textes, qui ne soient pas bloquantes et pas trop plan-plan non plus… J’ai gardé en tête un certain « canevas » que je m’étais donné au départ, vous faire vous arrêter sur certains éléments (personnage, décor, chronologie, etc…), pour faire un travail un peu plus « ciblé » que sur un atelier court, et essayer que ça vous apporte quelque chose de différent, de plus riche. Mais après, j’ai construit au fil de l’atelier, avec vos textes 🙂
(et pour la petite histoire, par exemple pour la dernière proposition, j’ai fini de la peaufiner genre 20 minutes avant de la mettre en ligne, avec un poil d’adrénaline tout de même ^^)
Je me suis posée la question tout le mois Ariane! Moi je savais juste que je voulais parler de mon meilleur pote, ce que j en savais, ce que j en imaginais et ce que je lui souhaitais, et les propositions collaient hyper bien. J ai d ailleurs du me limiter. Ce qui n est pas toujours le cas. Et toi?
J’avais juste envie qu’à la fin, les personnes partent et qu’on retrouve le lieu comme au début. Comme si la venue des 4 étaient juste une parenthèse qui aurait à peine chamboulé la vie du hameau abandonné. J’avais par contre hésiter à faire de Pierre un gros sociopathe qui les zigouillait tous et les enterrait ensuite mais Alice (oui je dénonce !) m’a spoilée ! Je savais pas trop quoi en faire et j’ai trouvé les yeux vairons quelques heures à peine avant la date limite d’envoi ! Bref j’attendais les propositions de Gaëlle tout en ayant prévu une Vendetta pour Alice 😉
Aucune idée non plus. J’ai commencé à avoir une idée sur le 3eme weekend. Sinon ca a été au feeling ! Et en fonction des retours qu’il y avait aussi !
En gros, on a tous improvisé joyeusement, quoi 😉
Merci pour vos réponses, chouette d es avoir que ça s’est fait différemment pour chacun! En effet, ça a dû être un sacré casse-tête Gaëlle!
Moi, j’avais l’idée générale en tête (les changements de narrateurs, le flag via la chaussure) et j’espérais que les propositions de Gaëlle s’y prêteraient!