« Pourquoi ?/Pourquoi pas ? », cette proposition pour ce premier atelier de février 2018 aura permis la naissance de textes aux tonalités décidément diverses : des nouvelles très émouvantes, très proches du récit de vie, inspirées sans doute des existences même de leurs auteur(e)s, un beau poème, et une fiction historique d’un genre éloigné des autres productions, virile et guerrière, où la question de l’engagement est minutieusement scénarisée.
À croire, me dis-je après une première lecture, que le fait de se demander pourquoi et celui d’aller vers un pourquoi pas, – cette problématique tendant vers la philosophie ou l’existentiel – appelle trois types de réaction (sans user, j’espère, de psychologie de bazar) :
– la confession, sensible et courageuse, ou le bilan personnel qui traduit une certaine sagesse. Soit : j’affronte la réponse.
– le masquage (pour le poème) : je métaphorise en y adjoignant une autre question. Soit : je reste dans la pudeur
– l’évitement de la réponse : je m’appuie sur une convention fictionnelle (la mise en scène du courage, du choix ultime, pour la nouvelle de fiction historique). Soit, je réponds poliment…, mais ne m’engage pas personnellement (si je puis me permettre… Mais c’est le droit absolu de l’auteur !)
En somme, les auteurs sont décidément impossibles et toujours surprenants : on ne les retrouve jamais à l’endroit où on les attendait… C’est ce qui fait, il est vrai, la richesse des expressions.
Bonne lecture et à bientôt pour nos échanges et commentaires !
Francis
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